4 février 2011

LA ROUTINE DES JOURS DE SEMAINE - Le Matin

Je me lève une deux fois tous les matins : La première annonce le départ de mon copain pour le travail; la deuxième me tire du lit facilement, puisqu’il est 8h00, et que je commence une autre belle journée à Paris. Je m’habille en vitesse, assez bien, car les Français, dis-je, Parisiens sont assez chics/tendances; je passe un coup de mascara par-ci et je dépose une fine ligne de crayon sur le haut de mon œil.

Les gens qui liront ceci et qui me connaissent bien se diront, Mon dieu qu’elle a changé, elle se maquille maintenant, elle prend, du temps le matin, du temps de sommeil qu’elle aime tant, pour se barbouiller la face?! Hahaha, Eh Oui! Et il était temps que je me transforme tranquillement en femme digne de ce nom :p. Et puis, je ne change pas, j’évolue :p

Puis, je ne déjeune pas vraiment, je m’apporte une dizaine de madeleines que je grignote avec délice jusqu’à l’heure du Déjeuner. Je mets mon manteau léger, utilisé au Québec comme manteau d’automne ou manteau de printemps, puisque à Paris, c’est un hiver plutôt chaud que froid. Ne vous m’éprenez pas, il fait très froid parfois, mais rien n’égale le -30 du Québec, qui avouons-le, ne me manque pas du tout! Puis, je ferme la porte de mon petit appart derrière moi, je commence ma descente de mes 6 étages tout en pressant play sur mon Iphone. Et puis, rendu en bas, je sors de ma demeure parisienne au Quartier Latin pour me faufiler dans le 13e, Métro Campo Formio, ligne 5. Je n’attends jamais plus de 2 minutes, et le métro pointe sont nez. Les gens s’entassent, et j’essaye de me trouver un petit coin paisible où ouvrir mon livre.
Je sors à Oberkampf, prenez le temps d’essayer de prononcer ce mot, et croyez-moi vous le prononcez sûrement aussi mal que moi, et peut-être, arriverai-je, un jour, à le prononcer comme les Français! Bref, et là, 2 stations, et je suis à Voltaire, mon arrêt final. Je gravis quelques marches et je sors enfin dehors à l’air frais et les yeux qui guettent mes pieds puisque les crottes, bouses, diarrhées et merdes de chiens courent les rues de Paris. Ce sera une autre chronique éventuellement.

Je marche la rue Mercoeur, et au 10, je prends la droite, je monte 2 étages et j’y suis. Je pousse la porte, notez le pousse et non, le tire, comme au Québec. Et puis, j’ai remarqué à mes dépends que les portes ne sont pas constantes, des fois elles se tirent, des fois elles se poussent, quelle galère! Je suis toujours hébétée devant les portes, et souvent, vous le devinerez, je ne prends pas la bonne option, alors j’ai l’air d’une conne forcenée à l’entrée de resto, magasins, etc. Des histoires à ne plus finir juste pour les portes qui se tirent ou qui se poussent.

Pour le reste se sera pour bientôt une autre chronique. 

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